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Convention de Montréal de 1999 : Qu'est-ce que c'est, pour qui et à quoi ça sert | Guide complet

Dans cet article, nous allons explorer en détail ce qu'est la Convention de Montréal et comment elle vous affecte en tant que passager. Des droits fondamentaux garantis aux procédures de réclamation et aux limites de responsabilité des compagnies aériennes, nous analyserons tout ce que vous devez savoir pour voyager en toute sécurité et avec confiance.

Qu'est-ce que la Convention de Montréal de 1999 ?

La Convention de Montréal de 1999 est un traité international conçu pour établir des règles et des réglementations globales pour le transport aérien international. Ratifiée par un grand nombre de pays dans le monde, cette Convention vise à protéger les droits et les intérêts des passagers ainsi qu'à établir des directives claires sur la responsabilité des transporteurs en cas d'accidents, de retards ou d'autres événements lors du transport aérien.

Cette Convention a remplacé la Convention de Varsovie et ses protocoles, modernisant et renforçant les dispositions relatives au transport aérien international, assurant une meilleure prévisibilité et protection aux passagers et aux parties impliquées dans l'industrie aéronautique.

Pourquoi la Convention de Montréal a-t-elle été créée ?

La Convention de Montréal a été créée pour remédier aux insuffisances et lacunes des conventions précédentes, telles que la Convention de Varsovie, qui traitaient du transport aérien international. Avec l'augmentation du trafic aérien et la complexité des opérations aériennes, il est devenu nécessaire de moderniser et de renforcer les réglementations relatives au transport aérien pour garantir une meilleure protection aux passagers et aux parties concernées (équipages, cargaisons, etc.).

En outre, la Convention de Montréal a été élaborée pour établir des règles plus claires et plus complètes concernant la responsabilité des transporteurs en cas d'accidents, de retards, de pertes de bagages et d'autres événements lors du transport aérien. L'objectif principal est de promouvoir la sécurité, la prévisibilité et l'efficacité du transport aérien international.

La Convention de Montréal a été créée pour combler ces lacunes, offrant un cadre juridique plus robuste et moderne qui couvre un large éventail de questions liées au transport aérien international.

Curiosité : Bien qu'elle soit connue sous le nom de Convention de Montréal de 1999, ce n'est que le 4 novembre 2004 que les lois sont devenues applicables à l'international.

À quoi sert la Convention de Montréal de 1999 ?

La Convention de Montréal de 1999 sert de cadre juridique international qui établit les droits et responsabilités des parties impliquées dans le transport aérien international. Son principal objectif est de protéger les passagers, les équipages, les transporteurs et les autres parties affectées par des incidents pendant le transport aérien.

Cette Convention définit les droits des passagers en cas de vols retardés, d'annulations, de dommages aux bagages et d'autres événements adverses, tout en établissant des limites de responsabilité pour les transporteurs en cas d'accidents ou d'incidents pendant le transport. En outre, la Convention de Montréal prévoit des procédures de résolution des litiges par arbitrage et fixe des délais pour les actions en justice liées aux incidents de transport aérien.

À qui s'applique la Convention de Montréal de 1999 ?

La Convention de Montréal de 1999 s'applique à tous les États signataires de la Convention, ainsi qu'aux organisations régionales d'intégration économique qui l'ont signée et ratifiée. De plus, elle s'applique à toutes les parties impliquées dans le transport aérien international, y compris les passagers, équipages, transporteurs, expéditeurs de fret et autres agents liés au secteur aéronautique.

Cette Convention établit des normes et des réglementations contraignantes pour les États et les parties impliquées, garantissant une approche uniforme et cohérente des questions liées au transport aérien international. Ainsi, la Convention de Montréal est largement reconnue comme la principale référence juridique pour résoudre les litiges et établir les responsabilités dans le cadre du transport aérien à l'échelle internationale.

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Quels pays font partie de la Convention de Montréal ?

Au total, 139 pays font partie de la Convention de Montréal. Presque tous les pays du monde ont signé les termes de la Convention de Montréal, mais certains continuent de refuser d'y adhérer ou n'ont pas été acceptés par le conseil, comme, par exemple, l'Irak, l'Afghanistan et la Corée du Nord.

Ne pas faire partie de la Convention peut être dû à une variété de raisons, y compris des considérations politiques, des préoccupations économiques, des divergences juridiques ou simplement un manque d'intérêt pour y participer. De plus, certains pays peuvent avoir mis plus de temps à signer la Convention en raison de processus internes de révision législative, de négociations diplomatiques ou d'autres questions bureaucratiques.

L'entrée du Brésil dans la Convention de Montréal a eu lieu le 27 septembre, selon le Décret 5.910 de 2006.

Pays d'Afrique faisant partie de la Convention de Montréal

Selon la liste des pays signataires de la Convention de Montréal de 1999, 34 pays africains font partie de la Convention. Les premiers pays africains à entrer dans la Convention de Montréal de 1999 ont été le Botswana, le Cameroun, le Kenya et la Namibie le 4 novembre 2003, et la Tunisie, la dernière, le 20 novembre 2018. Voici la liste :

PaysContinentDate d'entrée en vigueur
BotswanaAfrique4/11/03
CamerounAfrique4/11/03
GuinéeAfrique4/11/03
NamibieAfrique4/11/03
NigériaAfrique4/11/03
GhanaAfrique8/5/04
BéninAfrique29/5/04
Cap-VertAfrique22/10/04
Afrique du SudAfrique21/1/07
MadagascarAfrique26/2/07
MaliAfrique16/3/08
MarocAfrique14/6/10
SeychellesAfrique12/11/10
CongoAfrique17/2/12
Burkina FasoAfrique24/8/13
MozambiqueAfrique28/3/14
GabonAfrique5/4/14
République démocratique du CongoAfrique19/5/14
Côte d'IvoireAfrique5/4/15
Guinée équatorialeAfrique17/11/15
RwandaAfrique19/02/15
Sainte-LucieAfrique24/01/16
SénégalAfrique6/1/16
TogoAfrique26/11/16
EswatiniAfrique22/1/17
MauriceAfrique3/4/17
TchadAfrique10/8/17
SoudanAfrique17/10/17
OugandaAfrique27/11/18
NigerAfrique1/4/18
GhanaAfrique8/5/04
TunisieAfrique20/11/18
République centrafricaineAfrique-
ZambieAfrique-

Pays d'Amérique faisant partie de la Convention de Montréal

En Amérique - du Nord et du Sud - on compte 26 représentants, les Bahamas, la Barbade, le Belize, le Canada, la Colombie, le Mexique, le Panama, le Paraguay, le Pérou et les États-Unis étant les premiers à avoir rejoint la Convention le 4 novembre 2003. À l'inverse, le Nicaragua, entré le 5 novembre 2022, a été le dernier pays américain à adhérer à la Convention. Voici la liste complète :

PaysContinentDate d'entrée en vigueur
BahamasAmérique du Nord4/11/03
BarbadeAmérique du Nord4/11/03
BelizeAmérique du Nord4/11/03
CanadaAmérique du Nord4/11/03
ColombieAmérique du Sud4/11/03
MexiqueAmérique du Nord4/11/03
PanamaAmérique du Nord4/11/03
ParaguayAmérique du Sud4/11/03
PérouAmérique du Sud4/11/03
États-UnisAmérique du Nord4/11/03
Saint-Vincent-et-les-GrenadinesAmérique du Nord28/5/04
CubaAmérique du Nord13/12/05
BrésilAmérique du Sud18/7/06
ÉquateurAmérique du Sud26/8/06
République dominicaineAmérique du Sud20/11/07
SalvadorAmérique du Nord6/1/08
UruguayAmérique du Nord4/4/08
ChiliAmérique du Sud18/5/09
JamaïqueAmérique du Sud5/9/09
ArgentineAmérique du Nord14/2/10
Costa RicaAmérique du Sud8/8/11
GuyaneAmérique du Nord21/2/15
BolivieAmérique du Sud5/7/15
HondurasAmérique du Sud24/1/16
GuatemalaAmérique du Nord6/8/16
NicaraguaAmérique du Nord5/11/22

Pays d'Asie faisant partie de la Convention de Montréal

Certains pays asiatiques font également partie du continent européen, de l'Océanie ou de l'Afrique, ce qui peut entraîner une confusion dans cette liste, comme, par exemple, Chypre et l'Égypte. Au total, 34 pays asiatiques (Asie/Afrique, Asie/Océanie et Asie/Europe) figurent parmi les pays où la Convention de Montréal est la base légale de la réglementation du système aérien. Les premiers : Bahreïn, Chypre, Japon, Jordanie, Koweït, Syrie et Émirats arabes unis, le 4 novembre 2003. Le dernier, le Bangladesh, figure seulement à partir du 1er novembre 2022.

PaysContinentDate d'entrée en vigueur
BahreïnAsie4/11/03
ChypreEurope/Asie4/11/03
JaponAsie4/11/03
JordanieAsie4/11/03
KoweïtAsie4/11/03
SyrieAsie4/11/03
Émirats Arabes UnisAsie4/11/03
Arabie SaouditeAsie14/12/03
MongolieAsie4/12/04
QatarAsie14/1/05
ÉgypteAmérique du Nord26/4/05
LibanAfrique/Asie14/5/05
ChineAsie31/7/05
MaldivesAsie30/12/06
PakistanAsie17/2/07
OmanAsie27/7/07
Corée du SudAsie29/12/07
MalaisieAsie29/2/08
IndeAsie30/6/09
ArménieEurope/Asie15/6/10
GéorgieEurope/Asie18/2/11
IsraëlAsie20/3/11
TurquieEurope/Asie28/5/11
AzerbaïdjanEurope/Asie11/4/15
KazakhstanEurope/Asie31/8/15
IndonésieEurope/Asie19/5/17
Fédération de RussieEurope/Asie21/8/17
ThaïlandeAsie21/10/17
Viêt NamAsie26/11/18
NépalAsie15/12/18
Sri LankaAsie18/1/19
Brunei DarussalamAsie17/5/20
BangladeshAsie1/11/22
CambodgeAsie-

Pays d'Europe faisant partie de la Convention de Montréal

L'Europe est le continent qui compte le plus de représentants dans la Convention de Montréal : 37 au total. La République tchèque, l'Estonie, la Grèce, la Macédoine du Nord, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie ont été les premiers à adhérer, avec une entrée en vigueur le 4 novembre 2003, et la Serbie le dernier, le 4 avril 2010. Voici la liste complète :

PaysContinentDate d'entrée en vigueur
République tchèqueEurope4/11/03
EstonieEurope4/11/03
GrèceEurope4/11/03
Macédoine du NordEurope4/11/03
PortugalEurope4/11/03
RoumanieEurope4/11/03
SlovaquieEurope4/11/03
SlovénieEurope4/11/03
BulgarieEurope9/1/04
AutricheEurope28/6/04
BelgiqueEurope28/6/04
DanemarkEurope28/6/04
FinlandeEurope28/6/04
FranceEurope28/6/04
AllemagneEurope28/6/04
IrlandeEurope28/6/04
ItalieEurope28/6/04
LuxembourgEurope28/6/04
Pays-BasEurope28/6/04
EspagneEurope28/6/04
SuèdeEurope28/6/04
Royaume-UniEurope28/6/04
MalteEurope4/7/04
IslandeEurope16/8/04
MonacoEurope17/10/04
AlbanieEurope19/12/04
HongrieEurope7/1/05
LituanieEurope29/1/05
LettonieEurope15/2/05
SuisseEurope5/5/05
PologneEurope18/3/06
Bosnie-HerzégovineEurope8/5/07
CroatieEurope23/3/08
UkraineEurope5/5/09
MoldavieEurope16/5/09
SerbieEurope4/4/10

Pays d'Océanie faisant partie de la Convention de Montréal

Le plus petit continent - en nombre de pays - est, par conséquent, le continent avec le plus petit nombre de signataires de la Convention de Montréal : seulement 6. La Nouvelle-Zélande a été la première à rejoindre le bloc, le 4 novembre 2003, et Fidji, la dernière, le 9 janvier 2016.

PaysContinentDate d'entrée en vigueur
Nouvelle-ZélandeOcéanie4/11/03
TongaOcéanie19/11/04
VanuatuOcéanie8/11/06
Îles CookOcéanie21/7/07
AustralieOcéanie24/11/09
FidjiOcéanie9/1/16

Quelle est la différence entre la Convention de Montréal et la Convention de Varsovie ?

La principale différence entre la Convention de Montréal et la Convention de Varsovie réside dans l'étendue et le champ d'application des réglementations sur le transport aérien international. Alors que la Convention de Varsovie a été établie en 1929 et a fait l'objet de plusieurs amendements et protocoles au fil des ans, la Convention de Montréal de 1999 a été développée pour moderniser et remplacer les dispositions obsolètes de la Convention de Varsovie.

La Convention de Varsovie a été le premier traité international à traiter de la responsabilité des transporteurs aériens pour les dommages causés aux passagers, aux bagages et aux cargaisons lors du transport aérien international. Cependant, au fil du temps, la Convention de Varsovie s'est révélée inadaptée pour répondre aux demandes croissantes et aux complexités du transport aérien moderne.

En revanche, la Convention de Montréal a été élaborée dans le but d'offrir un cadre juridique plus efficace pour protéger les droits et les intérêts des passagers ainsi que des transporteurs aériens. Elle a introduit des changements significatifs, notamment la modernisation des dispositions relatives à la responsabilité des transporteurs, la limitation des indemnités, les délais pour les actions en justice, entre autres aspects.

La Convention de Varsovie n'est plus largement utilisée dans l'aviation internationale. Elle a été progressivement remplacée par la Convention de Montréal de 1999.

Principaux points de la Convention de Montréal

La Convention de Montréal réunit une grande quantité de droits et de devoirs, tant pour les compagnies aériennes que pour les passagers eux-mêmes. Quelle que soit votre position, il est fondamental de comprendre l'importance de cette Convention pour toutes les parties impliquées dans cette grande industrie, qu'il s'agisse d'une entreprise ou d'un particulier.

Les points les plus importants de cette Convention sont :

  • Responsabilité du transporteur ;
  • Limitation des indemnités ;
  • Délais pour les actions en justice ;
  • Protection des passagers ;
  • Modernisation des réglementations.

De nombreux points laissés ouverts dans la Convention de Varsovie ont été discutés et établis dans la nouvelle Convention de 1999, allant des responsabilités aux limites et jusqu'aux protections des droits des passagers. En d'autres termes, cette Convention était indispensable pour tous.

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Droits relatifs aux dommages matériels dans la Convention de Montréal

Les droits relatifs aux dommages matériels dans la Convention de Montréal sont principalement définis aux Chapitres III et IV du traité. Le Chapitre III, intitulé Transport Successif, établit dans les Articles 36 et 37 les droits relatifs aux dommages matériels. L'Article 36 traite du transport successif par plusieurs transporteurs, établissant les responsabilités et droits en cas de dommages aux bagages ou cargaisons pendant le transport. L'Article 37 aborde le droit d'action contre des tiers, assurant que les dispositions de la Convention n'affectent pas le droit de recours de la personne responsable du dommage contre toute autre personne.

Dans le Chapitre IV, intitulé Transport Combiné, les droits relatifs aux dommages matériels sont abordés dans l'Article 38, qui établit les règles pour le transport combiné, effectué en partie par voie aérienne et en partie par d'autres moyens de transport. Cet article précise que les dispositions de la Convention ne s'appliquent qu'au transport aérien, tant que le transport aérien respecte les conditions établies par la Convention.

Droits relatifs aux dommages moraux dans la Convention de Montréal

La Convention de Montréal a défini les droits relatifs aux dommages moraux principalement dans les Chapitres II et IV du traité. Dans le Chapitre II, intitulé Responsabilité du Transporteur, les dispositions concernant les dommages moraux sont abordées dans les Articles 19 et 22. L'Article 19 précise la responsabilité du transporteur en cas de retards dans le transport aérien des passagers, des bagages ou des marchandises, tandis que l'Article 22 traite de la responsabilité du transporteur en cas de décès, de blessures corporelles ou d'autres dommages subis par un passager.

Dans le Chapitre IV, intitulé Transport Combiné, les droits relatifs aux dommages moraux sont abordés dans l'Article 38, qui définit les régulations pour le transport combiné, effectué en partie par voie aérienne et en partie par d'autres moyens de transport. Cet article précise que les dispositions de la Convention s'appliquent exclusivement au transport aérien, tant que les conditions de la Convention sont respectées.

Que dit la Convention de Montréal sur la perte de bagages ?

La Convention de Montréal traite de la perte de bagages dans les Chapitres II et III, plus précisément dans les Articles 17 à 22. Dans le Chapitre II, intitulé Responsabilité du Transporteur, les droits et responsabilités relatifs à la perte de bagages sont abordés. L'Article 17 établit la responsabilité du transporteur en cas de perte, de dommage ou de détérioration des bagages enregistrés pendant le transport aérien.

Dans le même chapitre, l'Article 18 définit les limites de responsabilité du transporteur concernant la perte de bagages. Cet article stipule que le transporteur est responsable de la valeur déclarée des bagages enregistrés, sauf si le passager a fait une déclaration spéciale de valeur, comme indiqué à l'Article 22.

De plus, le Chapitre III, intitulé Transport de Bagages, complète les dispositions du Chapitre II en fournissant plus de détails sur les droits et obligations des parties impliquées dans le transport des bagages. Ce chapitre aborde des questions telles que l'enregistrement des bagages, la livraison des bagages au passager et les réclamations d'indemnisation en cas de perte, de dommage ou de détérioration des bagages.

Le transport de marchandises n'est pas le même que le transport de bagages. Si vous recherchez des informations sur le transport de marchandises, nous vous recommandons de lire le Chapitre II, Article 4 – Marchandises, de la Convention de Montréal.

Que défend la Convention de Montréal en cas d'annulation de vol ?

Une alternative pourrait être :

La Convention de Montréal traite des cas d'annulation de vol dans les Chapitres II et III, en particulier dans les Articles 19 et 22. Dans le Chapitre II, intitulé Responsabilité du Transporteur, l'Article 19 stipule la responsabilité du transporteur en cas d'annulation de vol. Selon cet article, le transporteur est responsable des dommages causés au passager en raison de l'annulation, sauf s'il prouve qu'il a pris toutes les mesures nécessaires pour l'éviter ou qu'il est impossible de le faire.

Dans le même chapitre, l'Article 22 définit les limites de responsabilité du transporteur en cas d'annulation de vol. Il détermine que le transporteur ne sera pas responsable des dommages excédant 4.694 Droits de Tirage Spéciaux (DTS) par passager, sauf si le passager prouve que le dommage résulte d'une action ou d'une omission intentionnelle du transporteur ou de sa négligence.

DTS est l'abréviation des Droits de Tirage Spéciaux, une monnaie créée par le FMI utilisée dans les transactions internationales, dont la valeur varie chaque jour. Actuellement, un DTS équivaut à R$ 6,626.

De plus, le Chapitre III, intitulé Transport de Bagages, complète les dispositions du Chapitre II en détaillant les droits et obligations des parties impliquées dans les cas d'annulation de vol liés aux bagages enregistrés.

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Les limites d'indemnisation dans la Convention de Montréal sont définies dans les Articles 21, 22, 23 et 24. Ces articles définissent les montants maximaux pour lesquels les transporteurs sont responsables en cas de dommages matériels, de retards, de décès ou de blessures des passagers.

L'Article 21 aborde la responsabilité des transporteurs pour les dommages matériels causés aux bagages. Selon cet article, les transporteurs sont responsables des dommages aux bagages enregistrés jusqu'à la limite de 1.131 Droits de Tirage Spéciaux (DTS) par passager.

L'Article 22 traite de la responsabilité des transporteurs pour les dommages causés aux passagers. Il stipule qu'en cas de décès ou de blessure d'un passager, le transporteur est responsable d'une somme maximale de 113.100 DTS par passager.

L'Article 23 définit les limites de responsabilité en cas de retard dans le transport aérien des passagers, des bagages ou des marchandises. Selon cet article, les transporteurs ne sont pas responsables des dommages causés par des retards, sauf si le passager prouve que le dommage résulte d'une action ou d'une omission intentionnelle du transporteur ou de sa négligence.

Enfin, l'Article 24 stipule que les limites de responsabilité définies dans les Articles 21, 22 et 23 ne s'appliquent pas si une action ou une omission intentionnelle du transporteur est démontrée, visant à causer un dommage, ou si il est démontré que le dommage a été causé par la négligence du transporteur, avec la pleine connaissance que le dommage se produirait probablement.

La limite d'indemnisation de la Convention de Montréal ne s'applique pas aux dommages moraux.

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Comment fonctionne l'assurance voyage en relation avec la Convention de Montréal ?

L'assurance voyage joue un rôle important en relation avec la Convention de Montréal, car elle peut offrir une couche de protection supplémentaire aux passagers en cas d'incidents pendant le transport aérien international. La Convention de Montréal exige que les États parties obligent leurs transporteurs à maintenir une assurance adéquate couvrant leur responsabilité conformément aux termes de la Convention. Cela signifie que les transporteurs sont tenus de disposer d'une assurance qui puisse indemniser les passagers en cas d'accidents, de retards, de perte de bagages et d'autres incidents couverts par la Convention.

L'assurance voyage peut varier en termes de couverture et de valeur d'indemnisation, mais elle peut généralement aider à couvrir les frais médicaux, les coûts de voyage perdus, l'indemnisation pour les bagages perdus ou endommagés et d'autres frais liés aux incidents survenus pendant le vol. Il est important que les passagers vérifient les termes et conditions de leur assurance voyage pour s'assurer qu'elle offre la couverture nécessaire conformément aux exigences de la Convention de Montréal.

Maintenant que vous connaissez déjà une grande partie de ce qu'est la Convention de Montréal de 1999, mais que vous n'avez pas encore trouvé la réponse que vous recherchiez, contactez Iklaim. Notre équipe de spécialistes fera tout son possible pour défendre vos droits. Comptez sur nous !

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